• De retour de notre commando potager, je vous fais partager nos petites nouveautés :

    Nous avons installé deux bâches dans le potager afin d'éviter la repousse d'herbe et permettre à la terre de rester fraiche et meuble. La première bâche est percée de 5 trous (trois framboisiers, un groseillier, un cassissier). La deuxième de 3 trois trous (2 framboisiers, un groseillier à maquereaux). Les framboisiers sont plantés en palissade avec des fils tendus entre deux poteaux. Nous avons planté également un budélia (l'arbre aux papillons) dans le potager et un cognassier du Japon à l'extérieur vers le tipi. Le tout est copieusement paillé.

    Du côté des fruitiers, nous avons planté un cognassier et un févier et, entre les deux, tendu une bâche de 80 m2 percée de 5 trous laissant émerger 5 framboisiers disposés en palissade. La terre dans ce coin est très argileuse et on soupçonne que c'est cet excès d'argile qui a fait crever le cerisier (bon, il n'est pas encore déclaré mort mais son pronostic vital est engagé...). Malgré tout Jipi le jardinier est confiant pour nos nouveaux arbres. J'oubliais de vous remercier toutes et tous pour vos dons généreux: nous avons utilisé 4 ou 5 brouettes de compost bien mûr prélevé sur le tas des toilettes sèches.

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    L'idée de ces bâches est de préparer la terre pour nos prochaines mises en culture. Sur les conseils de Christophe, le permaculteur, nous allons associer tout un tas de plantes comestibles, d'aromates, de fleurs que nous planterons au fur et à mesure à la place de la bâche.

    Nous avons par ailleurs taillé le noyer (qui s'est mis à pleurer comme une madeleine à chaque coup de cisaille...) et le pommier du fond du jardin. Ah, oui, nous avons eu aussi une visite très sympathique: un faisan qui a réussi à échapper au fusil des chasseurs. Le faisan a passé une bonne partie de la journée avec nous avant de poursuivre son bonhomme de chemin.

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  • Le 20 novembre dernier, la commission potager s'est réunie autour de Christophe, un jardinier qui s'installe ces-jours-ci du côté de Guéret pour lancer un projet de production maraîchère sur le principe de la permaculture. Nous lui avons parlé de nos essais de potager, des contraintes qui nous sont propres (absentéisme chronique, méconnaissance des pratiques, envahissement par les fougères, le foin), des atouts que nous avons (un sol riche, un terrain libre), de nos envies (coins sieste, jeux, cabanes, espace libre, coins fleuris, production de fruits et légumes...).

    C'est donc une réflexion sur la conception globale de notre espace que nous avons menée et Christophe nous a fait les quelques propositions suivantes:

    - Éclater le potager, ne plus chercher à le contraindre dans un espace clos et uniquement dédié à la culture de nos petits légumes. Privilégier au contraire des espaces diversifiés où se mêleront cultures potagères, arbres fruitiers, plantes aromatiques, fleurs. Chaque espace vise à l'équilibre et se construit par "étages".

    - Penser l'espace en termes de zones de 1 à 5. La zone 1 est celle de la proximité immédiate (accès à l'eau, au compost, aux aromates qu'on vient cueillir chaque jour). La zone 5 est la zone la plus éloignée, celle où par exemple, pousseront des bambous qui ne nécessitent aucun soin et sur laquelle nous viendrons prélever des tiges de temps en temps. Entre ces deux zones, s'étageront d'autres espaces nécessitant plus ou moins de soin, des zones plus ou moins tranquilles ou productives.

    - Ne pas chercher à aller contre mais s'accommoder de l'existant. C'est particulièrement vrai pour les fougères contre les quelles on se bat depuis le début. Ces fougères nous sont très utiles pour le paillage et fournissent un engrais de qualité. Ça veut donc dire qu'il faut les laisser envahir l'actuel espace dédié au potager tout en évitant qu'elle ne débordent trop largement sur des zones qui  sont d'ores et déjà en culture. Ça veut dire aussi qu'il faut trouver une nouvelle place pour les composts.

    - Couvrir le sol au maximum pour éviter d'appauvrir la terre (exposition au soleil, évaporation, dégagement de nitrates, de gaz carbonique).

    - Expérimenter (ou non) les buttes auto-fertiles qui permettent une culture "hors sol" ne nécessitant ni arrosage ni gros entretien et permettent de recycler les masses de "déchets" verts dont nous disposons (compost, foin coupé, branchages). La mise en œuvre est assez lourde et complexe mais les résultats peuvent être assez spectaculaires.

    - Trouver les bonnes associations entre les plantes, les arbres, les fleurs. Les choix que nous ferons doivent obéir au principe d'intégration: "Chaque élément doit remplir trois fonctions et chaque fonction doit être assurée par trois éléments". Privilégier les plantes vivaces, qui se re-sèment d'une année sur l'autre sans l'intervention du jardinier. Penser aussi aux plantes qui attirent les abeilles (lavande), repoussent les pucerons (capucines), fournissent un engrais de qualité (consoude, orties) etc. Toujours penser recyclage des déchets carbonés, azotés. Éviter les plantations trop fragiles ou nécessitant trop de soins (salades). Penser sur le long terme (arbres coupe-vent, faiseurs d'ombre, création de micro-climats).

    Bref, tout cela nécessite patience, observation et réflexion sur le long terme. L'idée est de construire un jardin-forêt ou se mêleront plantes comestibles et d'ornement ne nécessitant qu'un minimum d'intervention de notre part. La mise en place peut être longue, les échecs nombreux mais, petit à petit, le jardin va prendre forme. Le tout est d'avoir une idée globale et cohérente de l'ensemble.

    A vos bêches donc (Hé, non ! Pas de bêche, on fait de la PER-MA-CULTURE !), à vos idées, à vos envies. C'est parti !


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