Compte rendu de la réunion travaux du dimanche 12 avril 2015 

Lieu : chez Alex et Rémy

Présents : Alex, Paul L, Laurent et Philippe.

La discussion a été principalement tournée vers le chantier salon. L’électricité, la cheminée ont été plus rapidement évoquées.

Concernant l’électricité les difficultés sont fréquentes : dans la partie Kanterbraü, mais aussi dans la maison, où les plombs sautent souvent. Il faudrait voir si c’est un problème de répartition de la puissance, ce qui est possible puisque tous les appareils de l’arrière cuisine sont sur raccordés au tableau électrique sur le même plomb et l

a même phase. Il suffirait par exemple qu’un radiateur s’ajoute sur la même phase (c’est un peu technique) pour dépasser la puissance maximale. Il faudra essayer de voir cela pendant les vacances. Le problème de la partie Kanterbraü est plus complexe.

Concernant le salon il y a plusieurs choses à faire :

- une nouvelle fenêtre : sous la houlette de Jipi, l’affaire progresse, mais ce même Jipi s’est aperçu le we dernier à Fromental qu’un vantail était bombé. Il l’a ramenée (la fenêtre)

pour corriger. La fenêtre sera reconduite à Fromental pour permettre sa pause pendant les vacances.

- un nouveau linteau intérieur : on utilisera la poutre en chêne, en la retaillant à la bonne longueur. Les étaies sont sur place. Il faudra dégager les morceaux actuels et préparer la

place du linteau, le mettre et compler et fixer avec pierres et ciment.

- La finition à la chaux : une couche de finition avec de la chaux faite à l’aide d’un sable plus fin est prévue. Il faut acheter (on s’en occupe) le sable correspondant, un demi mètre

cube environ. Il est décidé de ne pas mettre de teinte avec une pigment pour l’instant car le résultat est aléatoire. Donc on fait, on laisse sécher, et on voit. Un lait de chaux rapide

pourra être rajouté plus tard éventuellement. On regarde si on ajoute un peu de chanvre sur les murs externes, étant entendu que l’effet sera modeste puisque la couche de finition fait 1 cm d’épaisseur environ. Il faudra donc voir le prix.

La bétonnière de Jipi est amenée par Laurent la première semaine.

Calendrier :

Voir le sondage doodle (http://doodle.com/pgbgk7wh965t9mp5kirhcasc/admin#table) où des personnes sont déjà inscrites. Voir aussi CR à suivre de la com’ potager car il y aura aussi du boulot et des choses à préparer ou acheter.

- Le linteau sera placé la première semaine avec Paul L, Laurent, Miguel, Alex et si besoin Sacha, Youssef, Luan etc, donc assez de bras musclés.

- Le chaulage se fera la seconde semaine : il y aura Laurent, Alex, Miguel, Philippe Mariane, Faustine, en principe Paul M et Carole d’après un ancien mél à eux… donc assez de bras

fins et agiles.

Tout cela sans compter sur Salomé, Félix, Luan, Solveig et Lucien qui soulève déjà des haltères comme son père… et sa mère ?

Philippe.

La commission "travaux" s'est donc réunie lundi 17 mars et nous avons débattu des point suivants :

- dates de chantier et participation. Elles sont fixées du 19 au 26 avril, soit la deuxième semaine de nos vacances scolaires. Rien ne nous empêche de venir avant pour préparer le terrain. Les chantiers sont ouverts à tous (fromentaliens ou non, adultes, enfants). Chacun se déterminera en fonction de ses envies et de ses compétences pour choisir "son chantier". La gestion des courses, des repas, du ménage mais aussi des activités avec les enfants, sont également à prendre en considération. Des "tours de rôle" pourront (devront) être instaurés. Un mail (avec le petit visuel à télécharger préparé par Laurent - voir sur le blog à la rubrique chantiers) pourra être envoyé aux copains pour les inviter à participer à ces chantiers collectifs. Merci de remplir ce doodle pour que l'on puisse organiser au mieux ce séjour !
- plancher du grenier. La partie centrale du grenier est déjà recouverte, la question se pose donc pour les 125 m² restants. Plusieurs options ont été envisagées (plaques d'OSB, contreplaqué, isolation phonique et thermique), toutes nous paraissent chères et pas forcément utiles (dans un premier temps). Nous préférons poser un plancher "provisoire et amovible" sur une partie du grenier afin de faciliter nos travaux de toiture cet été. Ces plaques (peut-être une soixantaine de mètres carrés) pourront ensuite être posées de façon plus définitive dans l'autre grenier afin de remplacer les lames complètement bouffées par les bestioles.
- petit toit de l'escalier de la salle de bal. Nous cherchons des tuiles actuellement pour remplacer celles, pourries, de ce petit toit.
- linteau de fenêtre. Chantier technique et nécessaire: étayage, décoffrage des briques et remplacement du linteau.
- chaulage des murs. Jp arrivera avec l'outillage nécessaire (bétonnière, brouette) et nous ferons livrer sur place la chaux et le sable. Nous aurons besoin de gants, de truelles, de bâches supplémentaires pour ce chantier. Il nous faudra aussi revoir le montant de fenêtre (à l'intérieur du petit salon) et l'électricité.

Ce séjour de printemps sera aussi l'occasion de préparer au mieux le gros chantier de cet été - ben ouais, le toit ! - et nous aurons peut-être le plaisir de pouvoir compter sur l’œil expert de Mika un jeune charpentier copain d'Alain Brühl qui serait partant pour nous donne le coup de main. Sous réserve aussi, la présence d'Anne et Jean, copains architectes lillois.

Bonjour à tous,

La commission travaux s'est réunie hier soir et a discuté autour de quelques sujets dans la perspective de l'AG. Elle s'est aussi interrogée sur le déroulement de cette AG: le temps qu'elle devra durer, son déroulement. Car les questions abordées n'étaient pas que des questions techniques, et nécessitaient de la discussion, de l'échange et de la projection personnelle ou collective. Cela veut dire prendre du temps pour discuter, probablement avant et après un temps de repas, parfois parfois pour prendre une décision précise et fixer une date, parfois réfléchir collectivement, ou exprimer ses désirs et favoriser la circulation des idées.

Voilà un essai de compte rendu, qui sera mis aussi en ligne dans la rubrique travaux (je n'ai pas trouvé celle relative à la préparation de l'AG) :

- Comment nous projetons-nous à l'avenir dans cette maison, et comment imaginons-nous ses différents espaces ? En particulier, nous avons parlé de la partie Kanterbraü et de la communication (ou non) entre les deux parties.

- A court terme, quels pièces collectives rendre plus agréables et plus "chauds" (et chauffés...): il a paru assez facile de chauffer un peu le grand salon coté Kanterbraü et la cuisine actuelle grâce à deux poëles que nous avons. Nous avons aussi jugé prioritaires de refaire entièrement le "petit salon dénudé" (sic!) qui est déjà équipé pour être chauffé.

- Quels grands chantiers collectifs prioritaires pour 2014:

    - la réfection du "petit salon dénudé" (murs et linteau) nécessiterait selon nos éminents calculs le travail de 5-6 personnes pendant une semaine, et souhaité l'organiser à Pâques 2014,

    - le remplacement du toit nécessiterait 6-8 personnes pendant 15 à 20 jours. Certains ont exprimé la crainte de ne pas être prêts pour l'été 2014, et proposé une démarche plus progressive (réfection du petit toît de la grange en 2014, puis grand toît en 2015). Les autres ont souligné l'urgence, et préféré mettre à profit les 6 mois à venir pour organiser ce chantier dès l'été 2014, mais ont souligné la nécessité d'une préparation minutieuse et dans l'immédiat de l'engagement ferme d'une équipe suffisante sur des dates précises.

Concernant l'AG, devant la profusion redoutée des points à l'ordre du jour, nous nous sommes demandés comment imaginer le déroulement de cette AG. Il paraissait important qu'il y ait un temps avant manger et un temps après, pour varier les plaisirs : discussions ouvertes, discussion sur des questions plus resserrées. Nous ne savons pas exactement comment se passera cette AG ni quel temps chacun d'entre nous pourra lui consacrer.

Pour le groupe réuni hier (Alex, Pauline, Paul, Jipi, Laurent et Philippe).

Etaient absents Jérome (boulot), Miguel (Luan malade) et Laurent (malade). Présents: Paul L et Philippe. Il y avait eu des discussions la veille lors du GT finances, on avait aussi pu un peu parler avec Laurent, Paul M et Rémy de la question du toît, car les travaux et la finance, c'est lié. Le 22 septembre à Vincennes, certaines difficultés avaient été exprimées : savoir quoi faire quand on ne se sent pas très autonome. Voilà une synthèse de tous ça

Sujets discutés:

Contexte financier: d'après le GT finance, on auraitentre 10 000 et 11 000 euros fin 2013. Annuellement (à partir de 2014), on peut espérer récupérer avec les 22 actuels 5000 euros un fois les charges, l'eau et EDF payés. Peut-être 6000 euros, guère plus. Il faut donc savoir comment arbitrer les dépenses, et définir des priorité, notamment le toît.

Le toît:

C'est le chantier le plus préoccupant. La durée de vie de la charpente dans la situation actuelle n'est pas maitrisée: 1 an, 2 ans, 5 ans ? Difficle de dire avec certitude le temps que l'on peut se permettre d'attendre avant de connaître une détérioration qui engagerait des frais supplémentaires importants. Le 24 avec les finances, on parlait d'un plan pour agir dans 2 ou 3 ans. Le lendemain, on insiste sur le risque,et il nous semble qu'il faut agir dès le printemps ou l'été prochain. Comment faire ?

D'après le préambule, si on affecte toutes les cotisations (!) au toît, on arrive à peu près à 15 000 euros au bout d'un an, 20 000 euros au bout de 2 ans. Le devis de Néné est de 30 000 euros. Il faut une alternative. Soit les matériaux (bac acier), soit un chantier participatif: le voisin de Manue à Paris serait prêt, peut-être à ce type de travail. Il a besoin d'aller voir. Manue tente de le contacter pou run rendez vous à l'automne, pourquoi pas pendant les vacances ? Si on utilise les bac aciers, il serait peut-être possible d'y arriver avec les 22 (ou une partie d'entre eux).

Une autre solution, pas à exclure si on ne sait pas faire mieux dans l'immédiat: bâcher le toît pour envrion 500 ou 600 euros. Durée de vie : 2 ans, peut-être plus, avant une solution définitive. 

Perspective:  Pousser rapidement les investigations sur les solutions à retenir pour trouver une solution au printemps ou à l'été. Il faudra planifier et  s'engager en nombre suffisant pour ce grand chantier.

Canalisations: 

350 euros ont été dépensées pour une étude des canalisations qui circulent au pied de la maison et en dessous (eau s'écoulant des gouttières, et allant du regard coté terrain au regard coté cours). L'étude a lieu le 2/10 en présence de Laurent (ce sera un rapport oral). A suivre...

Linteau du salon et partie de mur au dessus: 

Le linteau a été réparé provisoirement. Il n'y a pas d'urgence absolue, par contre cela empèche de fermer correctement la fenêtre. Les pierre au dessus ne tiennent plus avec le ciment. Il faudra donc canger le linteau, et reprendre la partie de mur au dessus. Pour cela, laisser tomber les pierre ou retirer celles qui tiennent mal (en mettan tun linteau au dessus)  pourl es sceller à nouveau avec du ciment ou de la chaux. 

Chaux dans le salon: 

Pour rendre la pièce plus agréable, surtout en dehors de l'été, il faudrait maintenant qu'elle est bien aérée l'enduire à la chaux. Un chantier aux vancances est envisagé. Le coût serait très faible (à préciser)....

Cheminée salle derrière la cuisine:

Il faut faire tomber cette cheminée qui ne tient plus et est dangereuse. Les lambris sont également pourris. D'où l'utilité de finir le salon pour éviter d'avoir de la démolition partout à la fois. 

Orientations générales:

Le besoin d'orientations générales des travaux a été exprimée à Vincennes: où va-t-on ? Que fait-on ? Etc... le besoin de lisibilité est exprimé par certains. Les chantiers évoqués ci-dessus répondent en partie. Mais il faudrait essyer de définir quelques perspectives permettant à chacun de toruver une place.

Aide, guidage:

Le manque d'autonomie est parfois exprimé, comme le besoin d'aide, ou de personnes de référence. L'idée de petites notices est avancée (entretien du matériel, conseils techniques).

Propositions pour l'ordre du jour:

A- Prioritaires

- Point général et information sur l'expertise des canalisations.

- Définition et validation d'une stratégie pour le toît:

- décision d'affecter une somme minimal de xxx euros pour le toît. Les autres dépenses sont moins prioritaires. 

- choix d'en faire un chantier collectif prioritaire, seul ou en collaboration avec un couvreur (cf Manue).

- définition d'une date butoir : 2014 ? 2015 ?

- choix de la solution technique à la prochaine AG (bâche ou toît définitif, matériau coût exact etc).

- Validation de la séquences de chantiers collectifs: "chaux dans le salon" , salle derrière la cuisine,  linteau et mur au dessus. Discussion d'une date du premier chantier.

B. Si possible:

- Définition éventuelle d'autres chantiers collectifs

- Discussion sur les besoins ressentis par chacun.

De retour de Fromental avec les mains calleuses et la tête pleine de nouveaux projets, nous vous faisons part de l'avancée de nos travaux.

CUISINE. Nous avons mis un coup de propre dans la cuisine. Replâtrage des murs et peinture blanche pour plus de lumière. Il reste un ou deux mètres carrés à fignoler (le plâtre n'était pas sec au moment de notre départ), enduit, ponçage et peinture, ce sera pour la prochaine fois ! Nous avons également réaménagé et repeint l'arrière cuisine malgré l'humidité qui persiste. A terme, il faudra reprendre tout ça, casser le ciment et chauler les murs. En attendant, ça fera l'affaire pour cet été...

PLOMBERIE. Il y a désormais de l'eau courante dans le bâtiment "Kanterbraü". Le compteur, situé dans le bar, est, semble-t-il, indépendant de celui de la maison et on n'est pas bien sûr d'avoir un abonnement pour ce deuxième compteur. En tout cas, l'eau circule. Plusieurs fuites ont été repérées et réparées, qulelques circuits ont été fermés mais l'eau arrive désormais dans les chambres à l'étage, la salle de bain (oui, la douche fonctionne) et même dans le bloc sanitaire situé sous l'escalier de la salle de bal (oui, oui, là aussi, la douche fonctionne). Par contre le circuit d'eau chaude a été coupé dans cette dernière partie. Il y a donc théoriquement (on pense que la ballon d'eau chaude situé dans le cellier est en état de marche) de l'eau chaude dans la douche à l'étage et dans une chambre. Pour le reste, on fera avec l'eau froide. L'idée est cependant d'installer un chauffe-eau à gaz indépendant dans le bloc sanitaire.

ÉLECTRICITÉ. On a prévu de tirer un câble électrique entre l'entrée côté jardin et le bâtiment "Kanterbraü" à travers l'arrière cuisine et le cellier mais on a manqué de matériel pour aller jusqu'au bout (mèche trop courte pour traverser les murs). L'idée est de disposer d'une prise de courant au rez-de-chaussée et à l'étage du bâtiment "Kanterbraü" sans avoir à reprendre entièrement le circuit électrique de ce bâtiment.

MAÇONNERIE. L'humidité persiste dans toutes les pièces du rez-de-chaussée. Il s'agit de remontées capillaires (un type de l'assurance dépêché par Philippe est venu confirmer notre intuition) qui gorgent les murs d'humidité. A l'origine, tout le bâtiment était posé sur un vide sanitaire (espace vide permettant à l'air de circuler librement sous les planchers) permettant de ventiler la maison par en dessous. Malheureusement, les sols de la cuisine et des pièces situées côté jardin ont été cimentés et les aération suprimées. Du coup, l'air ne circule plus et les murs gardent l'humidité. Pour venir à bout de cette humidité, nous n'avons d'autre choix que de remettre en service ces aérations même si elles exposeront davantage la maison aux courants d'air froid pendant l'hiver. Nous avons commencé à le faire entre le salon (la pièce ou la cheminée fonctionne) et la pièce dont le sol est recouvert de lino. Par ailleurs, pour assécher les murs, il nous faut les débarrasser de leurs lambris, ciment, plâtre et autres revêtements qui emprisonnent l'humidité. C'est chose faite en grande partie dans le salon qui a été explosé par les coups rageurs de Philippe au burin. La même chose devra être faite dans la pièce au plancher pourri derrière la cuisine.

L'humidité vient aussi de l'extérieur avec des infiltrations constatées au pied des façades et par les fissures présentes sur tous les murs extérieurs. Miguel a recimenté une partie d'entre elles (tour de fenêtre de l'arrière cuisine notamment) et Philippe a déagagé la terre sur le côté de la maison face au granges mais c'est tout le tour de la maison qu'il faut revoir. Il faut bien comprendre que la maison est posée dans un creux au bas du grand terrain qui fait ruisseler ses eaux de pluie. De plus la terre est argileuse et garde l'humidité. C'est super pour la végétation mais mauvais pour les fondations de la maison. On soupçonne même que l'eau forme une véritable rivière (à peine souterraine) et alimente le puits entre la maison et les grandes granges. Nous sommes donc particulièrement exposés et aurons toujours du mal à assécher la maison.

CHAUD, CHAUD, CHAUX DEVANT... ET DERRIÈRE AUSSI. Une solution pour traiter l'humidité de la maison est la chaux en intérieur et en extérieur. Cela nécessite la mise en oeuvre de grands chantiers collectifs. Nous en reparlerons...

RÉCUP'. D'abord moult merci à Jérôme qui nous a prêté son p'tit camion ! Nous avons ramené cette fois 2 canapés, un matelas, un tapis, une commode, un piano à gaz et deux grands éviers. Faute de place nous avons dû abandonner un fauteuil et quelques meubles et différer la descente d'une grande hotte de cuisine chez Jérôme. Sur place, nous avons récupéré deux lits complets (2 places) et un troisième canapé auprès des parents de Manue. On commence donc à être très confortablement installé. Il nous manque encore cependant pas mal de rangements (étagères, placards, commodes) et plein d'autres choses, mais, petit à petit, les pouces verts font leur nid.

FAUNE LOCALE. Tiens, à propos, un couple de rouge-queue a fait son nid derrière le volet de l'une des chambres, cinq oisillons y grossissent tranquillement. Dans les petites granges, ce sont les petits des hirondelles qui piaillent à notre approche. Il y a aussi une salamandre qui habitait dans le crépi de la façade mais Miguel lui a fait parvenir un avis d'expulsion. Les crapauds et les grenouilles prospèrent dans nos canalisations. Les souris, quant à elles, sont bien heureuses de voir la maison de nouveau habitée... Les taupes, elles, ne se posent pas de question et continuent de dévaster prairie et potager.

POTAGER. Les limaces et les fourmis ont bien bouffé, merci pour elles. Quelles maigres pousses de roquette, de carrottes, de cerfeuil et de navet tentent de survivre mais le potager n'est pas très joyeux. De plus les fougères, véritables maîtresses des lieux reprennent du terrain dès qu'on a le dos tourné. Il va falloir se battre ! Philippe a planté des fraisiers, espérons qu'il restera quelques fraises à se partager en juillet ! Le cerisier est couvert de petites cerises un peu sûres, pas encore mûres au moment de notre départ, certainement trop mûres pour tous ceux qui arriveront en juillet. Le pommier promet une fameuse récolte cet automne, il est plein de petites pommes qui ne demandent qu'à grossir. Le noyer, lui, prend des forces et étend sa ramure sur les petits jardins. Il a déjà fleuri et les noix, au bout des branches, font leur apparition.

FOIN, SUITE ET FIN. Denis Lamardelle est venu faucher et récolter le foin sur le grand terrain. Il traite, nous a-t-il dit, avec 28 propriétaires qui, comme nous, lui confient le fauchage de leur parcelle. 11 balles de foin chez nous, une paille au regard de l'appétit de ses nombreux moutons. Il a bien reçu notre recommandé mais ne souhaite pas signer de contrat d'aucune sorte. La parole donnée y suffira. Libre à nous de poursuivre ou pas cette "collaboration".

VIE DE QUARTIER. On n'a pas eu le temps d'aller boire un verre au Vieux Soldat... On ne sait donc rien des potins du quartier. Alain et sa femme sont passés à l'improviste pour une petite visite amicale et sympathique. On parle d'un possible concert cet été... On n'a pas eu le temps non plus d'aller voir le maire mais Sandrine a prévu de le faire la semaine prochaine. L'antenne relais est toujours là, le maire s'est, parait-il, fendu d'une lettre à qui de droit pour se plaindre du non respect du cahier des charges initial mais nous avons, en la matière, affaire au grand méchant loup, alors...

PANIERS-REPAS. Un grand merci merci à celles et ceux qui ont garni nos paniers !

TOITURE.
Diagnostic. Nous avons eu la visite de deux couvreurs (Néné qui était déjà venu, et un p'tit jeune de Bessines). Ils s'accordent tous deux pour estimer que la toiture peut encore tenir un an ou deux en l'état à condition de colmater les quelques fuites existantes.
La partie la plus ancienne (côté rails) est à refaire: ardoises poreuses, liteaux pourris, nombreux chevrons à changer. Plusieurs options s'offrent à nous :
1- refaire un toit en ardoises (à l'identiques) = solution la plus chère (environ 33 000 euros).
2- refaire un toit en ardoises éverite (= éternit = fibro ciment). C'est la solution préconisée par Néné (29 000 euros)
3- refaire un toit en tuiles (moins cher, plus lourd)
4- refaire un toit en bac acier (le moins cher, léger, facile à poser)
On attend les devis du p'tit jeune pour ces deux dernières options. Néné, quant à lui, reste bloqué sur les ardoises (naturelles ou éverite). Le p'tit jeune se montre ouvert à une forme de chantier participatif (nous pourrions mettre la main à la pâte pour la dépose du toit notamment). Néné ne veut pas en entendre parler.
Une cinquième option est possible: réaliser une couverture provisoire en bacs acier déclassés (moins cher que moins cher) sans ouverture (ni pour les velux, ni pour les cheminées) afin d'assurer l'étanchéité du toit. Cette solution nous permettrait également de récupérer les ardoises en bon état sur la partie déjà refaite et de s'en servir pour rénover quelque peu le toit du deuxième bâtiment (côté granges) qui en a bien besoin lui aussi. Dans un deuxième temps (5, 10 ou 15 ans) nous pourrions reprendre la toiture avec un système de bacs acier isolants nous permettant d'aménager les combles en dortoir et poser des velux.
travaux effectués. Colmatage des fuites sur les lucarnes des deux toits, réajustement des ardoises pour éviter les ruissellements à l'intérieur. Rustinage du toit des petites granges extérieures.

ELECTRICITE.
Diagnostic. A ce jour, seule la partie "habitation" (côté granges) est alimentée en électricité. La puissance est faible et l'installation disjoncte facilement. Jérôme a constaté cependant que l'installation électrique de la partie "restaurant" (côté rails) était plus performante (disjoncteurs, différentiels, raccordement à la terre, etc...). L'idée serait de fermer le compteur côté granges, de remettre en route celui côté rails et de tirer ensuite un câble d'alimentation vers la partie habitation. Un seul compteur donc, pour les deux parties de la maison.

PLOMBERIE - EVACUATION DES EAUX - SANITAIRES
Diagnostic. Plusieurs fuites sont apparues côté granges. Le gel et l'abandon de la maison pendant trois ans en sont certainement la cause. La partie "restaurant" (côté rails) est alimentée en eau mais les tuyaux ont été coupés. Dans cette partie de la maison, tout est à revoir. Côté granges, l'eau arrive dans 3 pièces au rez-de-chaussée. Les toilettes (avec broyeur) de l'étage fonctionnent même si le bac de chasse d'eau est fêlé et provoque une fuite d'eau. La salle de bains est en état de marche, le chauffe-eau (cumulus électrique) fonctionne. On a donc de l'eau chaude !
La partie des eaux usées collectée à l'arrière de la maison est évacuée vers l'avant de la maison (côté cour) par un conduit sous la maison (provoquant peut-être des infiltrations dans le sol). Une autre partie des eaux usées arrive directement dans des puisards côté cour puis "disparaît vers la route et vers la gare sans que l'on sache vraiment comment. Les eaux usées du "bloc sanitaire" à l'arrière de la maison côté rails, sont collectées dans des fosses dont le trop plein, semble-t-il, disparaît dans le champ.
travaux effectués. Obturation du circuit de distribution d'eau à l'étage côté jardin (fuites constatée dans la chambre face aux granges) et dans deux chambres côté jardin (fuite importante entraînant l'inondation du cellier en dessous). Condamnation du bac à chasse d'eau dans les toilettes. Fermeture du compteur situé côté rails. Construction de deux toilettes sèches mobiles, oeuvres de Miguel...

MURS ET PLANCHERS.
Diagnostic. Deux pièces en rez-de-chaussée côté granges sont particulièrement humides. Cela est dû probablement à des infiltrations d'eau par le sol (mauvais état du vide sanitaire sous plancher), par les façades (encadrement des fenêtres parfois très abîmés) et par des fuites anciennes à l'étage. Le plancher de l'une de ces pièces est complètement pourri. Dans les autres pièces, quelques traces de salpêtre en bas des murs mais rien d'alarmant. Les planchers à l'étage sont tous en bon état.
travaux effectués. suppression du papier peint et de la moquette dans les pièces humides. Destruction d'une partie du plancher pourri

FAçADES.
Diagnostic. Le crépi sur la façade côté granges est à reprendre en plusieurs endroits, surtout sur les pourtours de fenêtre. La jointure en bas des murs est à reprendre également.

HUISSERIES.
Diagnostic. Seules quelques fenêtres sont encore en bon état. Nombreuses vitres cassées, bois très abîmé, pas d'étanchéité, courants d'air à gogo, difficiles à fermer... Les volets sont aussi en très mauvais état.
travaux effectués: Les portes donnant sur la cour (côté granges) ont été "dé-condamnées". Il y a donc désormais 4 accès côté granges (2 côté cour, 1 côté jardin, 1 sur le pignon face aux granges). Toutes ont été rabotées, ajustées, elles ouvrent désormais correctement.

CHAUFFAGE.
Diagnostic. 6 cheminées sont présentes côté granges. Certains conduits sont fissurés. Dans la cuisine, le conduit est obturé par une plaque en fonte. Des radiateurs électriques (convecteurs) sont présents dans quelques pièces. Ils fonctionnent.
travaux effectués: ramonage de 5 cheminées. Remise en service de la cheminée de la salle à manger, elle tire impeccablement mais ne chauffe pas beaucoup la pièce.

AMÉNAGEMENTS
Diagnostic. Contrairement à ce que nous avait dit Elisabeth Petit, toute la maison a été vidée de son contenu. A notre arrivée, il ne restait rien des tables, des échelles, des lits, du petit tracteur... Seule la partie "habitation" (côté granges) est en état d'accueillir du monde. Dans la partie "restaurant" (côté rails), il n'y a ni eau, ni électricité, ni chauffage possible en l'état.
travaux effectués: Pièces aménagées en rez-de-chaussée côté granges: Une cuisine équipée d'une plaque de gaz, d'un frigo, de nombreux rangements. Un atelier avec établi et étagères. Une salle à manger avec cheminée qui fonctionne, table, chaises, commode. Une grande pièce propre. A l'étage, 5 chambres avec lits, placards, tapis.

 JARDIN.
travaux effectués: Débroussaillage des petits jardins situés à l'arrière de la maison. Nettoyage des rigoles d'évacuation des eaux de pluie devant et derrière. Suppression des "grillages à poule" sur les barrières de séparation des petits jardins et des portes ouvrant sur le grand terrain.

INVENTAIRE COUCHAGE
15 couchages possibles dont:
- lits deux places (matelas + sommier) = 4
- lits une place (matelas + sommier) = 3
- matelas une place (sans sommier) =  4

À TROUVER RAPIDEMENT
Cuisine:  assiettes, bols, petites casseroles, petites poêles, gros saladiers, grand frigo, bacs à glace, égouttoir vaisselle, torchons, sacs poubelle, lave vaisselle
Déco: ampoules (à baïonnette et à vis), rideaux, tringles à rideau
Brico: mastic, vitres de rechange, enrouleur, rallonges, multiprises
jardin: parasols, chaises et tables de jardin, tuyau d'arrosage + fixation (diam= 25 mm), rateau
autres: chaîne Hi-FI, remorque (boule voiture), machine à laver le linge, étendoir, chiffons, couvertures, oreillers

La visite que quelques uns d'entre nous ont effectuée à Fromental les 3 et 4 janvier dernier a permis d'éclaircir quelques points:

- La toiture du bâtiment côté rails est en très mauvais état (on peut passer le doigt à travers les ardoises devenues poreuses). Une solution alternative aux ardoises se dessine.

- L'ensemble de la maison est sain hormis deux pièces en rez-de-chaussée. On soupçonne fortement une canalisation qui passe précisément sous ces pièces d'être à l'origine de cette humidité.

- Il existe bel et bien un système d'évacuation des eaux usées. Il est cependant entièrement à revoir. D'une manière générale, toutes les eaux sont collectées à l'arrière de la maison dans deux endroits distincts et sans communication l'un avec l'autre. Le premier recueille les eaux du "bloc sanitaire" (derrière le grand escalier qui mène à la salle de bal). Le deuxième collecte à la fois les eaux de la cuisine, des chambres, des salles de bains et des gouttières. Les eaux sont ensuite "envoyées" par un tuyau sous la maison, collectées une seconde fois dans un puisard. Elles "disparaissent" enfin quelque part du côté de la route ou de la gare sans que l'on ait pu en retracer le parcours.

- L'assainissement n'est peut-être plus notre toute première urgence. Des négociations sont en cours…

- Des cheminées (6) peuvent être rapidement remises en service après ramonage.

- L'eau (dans les deux bâtiments) et l'électricité (coté granges) sont encore en service. Il devrait suffire de faire la demande de changement de "propriétaire" aux services concernés pour mettre les choses en ordre. Des fuites ont toutefois été observées notamment dans la partie cuisine où les tuyaux ont été purement et simplement coupés.

- L'idée d'un préchantier (en mars, dès remise des clés) permettant de préparer la maison  à l'accueil de notre groupe penadant les vacances de Pâques est acceptée. Nous pourrions être 4 ou 5 à nous déplacer.

- Discussion autour des plans sur les grandes options que l'on aimerait réaliser dans la maison.

Echange avec Olivier Provost d'aqatiris au sujet des délais pour l'assainissement, qui est en principe de un an. Cela nous conduirait à faire ce travail en premier, retardant d'autres travaux essentiels comme le toît.

Question posée: est-ce que l'on ne pourrait pas avoir un délai plus important (ex: 3 ans) afin de faire en premier ces autres travaux, du moment que l'on s'engage clairement auprès des autorités ?  (Mon point de vue personnel est que l'on ne pollue pas plus à 30 ou 40 habitant épisodiques sur un terrain de 8000 m2 que des habitations ayant une fosse toutes eaux pour 500 m2 comme c'est typiquement le cas en Ile de France. Surtout si on installe très vite les toilettes sèches et que l'on évite les polluants chimiques)

Olivier Provost répond qu'effectivement on peut s'adresser au maire et que la demande devrait être acceptée, puisque l'on a déjà effectué des démarches montrant notre conscience de la nécessité d'un assainissement à terme. 

A débattre donc... assainir, ou protéger le toît, ou autre chose encore... hérarchiser nos priorités.

Philippe.